Votre navigateur ne supporte pas JavaScript et vous n'avez pas accès à toutes les fonctionnalités du site.
Veuillez vérifier que JavaScript est bien activé sur votre navigateur.

PHARI-2019

Carnet de voyage 2019-1: de Povoa de Varzim à Sao Martinho

  • Du 14 au 25 mai - Povoa de Varzim : carénage & préparation du Phari. Alternance de beau temps et du vent du nord assez fort.
  • 26 mai - Départ de Povoa pour Porto avec un vent arrière avec des pointes de 35N et une mer bien formée.
  • 27 mai - Marina du Douro à Porto . Trop chère pour les prestations fournies (45€), visite de Porto envahie par les touristes.
  • 28 au 31 mai - Arrivée à Aveiro , baie de Sao Jacinto avec un vent arrière de 25N, pointe de vitesse à 7N avec 2 ris. Visite des canaux d’Aveiro en annexe (Venise Portugaise), très beau temps. Rencontre de Loulou & Jacques, résidents à ‘année dans la marina d’Aveiro, très accueillants et heureux de renouer avec la France.
  • 31 mai au 2 juin - Figueira da Foz . Trajet au moteur, temps moyen. Prise d’1 bar et 3 maquereaux à la traîne. Très grosse chaleur à l’arrivée.
  • 3 juin - Arrivée à Nazaré . Trajet au moteur. Amarrage à la marina avec beau temps.
  • 4 au 6 juin - Baie de Sao Martinho , mouillage. Arrivée sportive, 1 bout dans l’hélice. Intervention des plongeurs. Site splendide, vieille ville agréable. Alternance de beau temps et de vent.
  • Entre temps, restaurants & spécialités Portugaises très sympas.

Carnet de voyage 2019-2: de Sao Martinho à Faro

  • Du 7 au 13juin - Le site enchanteur de St Martinho s'avère être un piège..... une barre nous attendait à la sortie. Après une navigation houleuse vent arrière avec mer croisée, nous arrivons enfin à Peniche . Nous y sommes restés une semaine, raison majeure : ma belle sœur embarquée à Porto n'était plus en état de reprendre la mer. Peniche est une ville sympa, mais ne méritait pas une escale d'une semaine.
  • 14 juin - En route pour Cascais (la belle sœur ayant pris son avion à Lisbonne), moitié de la route au moteur (plus de vent dans une mer formée). Nous avons mouillé dans la baie, Cascais est une ville agréable mais très touristique.
  • 15 juin - Après une mer toujours difficile, remontée magique du Tage sous génois seul avec 30 Nds en vent arrière, jusqu'à Marina Parque de Nacoes . Nous ne resteront pas à Lisbonne car nous l'avions déjà visitée.
  • 17 juin - Arrivée à la marina de Sesimbra avec 2 ris et 30 Nds de vent , toujours avec une mer formée et croisée. Ville accueillante mais trop urbanisée.
  • 18 & 19 juin - Mouillage dans la baie de Setubal , nous nous y sommes réfugiés car la mer s'était levée. Beau site mais beaucoup de courant.
    Une nouvelle fois une barre nous attendait à la sortie, remontée brutale des fonds de 600 à 12 m avec une mer formée, conclusion: Phari a été lavé jusqu'au cockpit, équipage compris.

     
  • 19 juin - Arrivée à Sinès marche au moteur dans le Brouillard, nous avons apprécié l'AIS et le radar. Nous avons mouillé dans la baie, ville agréable.
  • 20 juin - Depuis Lisbonne nous avions connu des suites ininterrompues de plages. Ces dernières laisses s'estompent au profit de falaises abruptes.
    Nous allons enfin doublé le Cap St Vincent toujours avec vent du Nord à plus de 30nds et houle orientée plein Est.
    Nous mouillons dans l' Ensenada de Belixe , site magnifique.
  • 21 &  22 juin - Enfin nous rentrons dans l' Algarve , la mer est moins houleuse et la température remonte.....
    Lagos nous voilà, c'est une jolie ville avec des falaises magnifiques.
  • 23 juin - Mouillage dans la baie d' Alvor , les lagunes succèdent aux falaises, l'eau commence à se réchauffer.
  • 24  & 25 juin - Arrivée à la marina de Portimao , ravitaillement oblige. Le lendemain nous avons mouillé sous les remparts du château de Ferragudo .
  • 26 juin - Escale à la marina d' Albufeira , rien d'exotique à part le nom.

Du 27 juin au 2 juillet - Lagune de Faro , escale incontournable pour nous car Marie doit rentrer en France pour accomplir son travail de grand mère. J'avais projeté d'effectuer 3 mouillages Faro, Olhao et Culatra les 2 premiers étaient trop compliqués pour un quillard : hauteur d'eau insuffisante et courants de marée trop importants. Les balades ont été faites à partir d'un mouillage près de Culatra en utilisant des bacs

Carnet de voyage 2019-3: de Culata à Cadix

  • 02 juillet - de Culatra (Portugal) à Ayamonte (Espagne). Navigation en solitaire, 25 N au portant le pied ! Pour rejoindre Ayamonte (mouillage) première ville de l'estuaire du Rio Gardiana qui marque la frontière entre le Portugal et l'Espagne.
  • du 03 au 12 juillet - Remontée du Rio Guardiana et retour à la mer avec ravitaillement à la marina d'Ayamonte. Paysages plaisants avec visites des villes frontières Alcoucim, Sanlucar et Mertola ... Une remontée dans l'histoire pour se rendre compte que malgré la conquête de l'Algarve par le Portugal et l'Andalousie par l'Espagne, les arabes et européens arrivaient à vivre en bonne intelligence. A noter : embarquement de 2 passagers clandestins à Sanlucar... des rats !
  • 13 juillet - de Ayamonte à Isla Christina (marina). La côte change depuis la frontière espagnole, beaucoup de grands ensembles immobiliers. C'est le point de rendez-vous avec Claude qui a atterri à Séville. Isla Christina comme beaucoup de ville côtières est une cohabitation entre le monde des laborieux et la cité balnéaire.
  • 14 juillet - de Isla Christina à El Rompido (mouillage). Quelques émotions à l'entrée de la lagune, peu d'eau et des bans de sables mobiles, les balises ne correspondent pas à la carte. Le lendemain visite de la réserve naturelle, au retour surprise, notre annexe (et son moteur) amarrée au ponton carburant a disparu. Personne n'a rien vu même le pompiste. Conclusion: un amarrage par bout est insuffisant, il faut prévoir une chaîne ou un câble en inox.
  • 15 juillet - de El Rompido à  Mazagon (mouillage). Vent très moyen.
  • du 16 au 18 juillet - de Mazagon à Chipiona (marina et mouillage chahuté). Ville balnéaire.
  • 19 juillet - de Chipiona à la Plancha . Mouillage superbe à la Plancha : estuaire du Guadalquivir, fleuve qui remonte à Séville.
  • du 20 au 30 juillet - de La Plancha à  Puerto Gelves . Remontée du Guadalquivir longue et laborieuse, nous sommes partis trop tôt par rapport à la marée espérant gagner du temps. Puerto Gelves est une marina sympa et peu chère à un quart d'heure en bus de Séville. Marie est revenue de France le jour de notre arrivée et Claude partira le 25. Séville est une ville à découvrir pour ses monuments : l'Alcazar, la cathédrale avec sa Giralda, la place d'Espagne, etc.... Mais quelle chaleur... à noter 16°C d'écart entre Séville et Cadix située sur la côte. Nota : nous avons réussi à nous débarrasser de nos passagers clandestins avec 2 tapettes, 1 sachet de poison et beaucoup de persévérance (dégâts : réserves alimentaires, différents tuyaux et câbles électriques).
  • du 30 juillet au 04 août - de Puerto Gelves à Cadix . Après une descente du Guadalquivir plus agréable que la montée et un nouveau mouillage à La Plancha, nous arrivons à Cadix. Cadix à l'image de Porto est une ville de marins, nous y avons aimé ses jardins, ses ruelles accueillantes et son ambiance.

Carnet de voyage 2019-4: de Cadix à Garucha

  • du 5 au 7 août de Cadix à Gibraltar . Après un mouillage sympathique à Puerto de Cornil et une escale ravitaillement à Barbate (dernière ville avant le détroit de Gibraltar), nous franchissons ce fameux détroit ... En considérant que les meilleures conditions météorologiques et de courants étaient réunis, PHARI a battu son record de vitesse 9,1 Nds. Cette navigation restera pour un moment enivrant, que du bonheur ....
  • du 7 au 9 août Gibraltar . Visite et escalade du rocher jusqu'au sommet, nous découvrons que ce bastion Britannique n'est un gigantesque gruyère composé de 48kms de galeries creusées au fil des siècle depuis le XVII. Nous profitons du port franc pour faire quelques courses.
  • du 10 au 14 août de Gibraltar à Caleta de Velez . Après 2 mouillages à Estapona et Fuengirolla et des navigations un peu compliquées du fait des courants et des vents irréguliers en sorties du détroit, nous arrivons à Caleta de Velez, petite ville de pêcheurs. La ville est des plus agréables, mais un "nouvel" intrus (encore) a profité d'une pendille pour s'installer sur PHARI. Profitant de nos précédentes expériences, nous nous en sommes débarrassé rapidement. Nous avons acheté du grillage à mailles fines et conçu des panneaux mobiles que nous poserons sur les ouvrants pendant la nuit dans les ports. Nous profiterons de cette escale pour aller en car à Malaga, ville superbe avec son Alcazaba (ancienne citadelle byzantine), son théâtre Romain et sa cathédrale.
  • du 15 au 19 août de Caleta de Velez à Almerimar . Après avoir mouillé successivement à l'Ensenada de Rosana, la Playa de Rijana, pour échapper à un coup de vent nous nous abritons à Almerimar, ville construite pour le tourisme autour de sa marina (escale sans aucun intérêt).
  • du 20 au 24 août d' Almerimar à Almeria . Navigation tranquille, alternance de navigation au moteur et musclée à la voile, il faut que l'on s'habitue à la méditerranée. En arrivant à Almeria, nous avons la surprise de découvrir une ville en fête : c’est la FERIA. La ville est magnifique avec son incontournable Alcazaba (forteresse d'origine arabe ayant bénéficié d'une superbe restauration) qui domine la ville et sa cathédrale fortifiée et son quartier arabe.
  • du 25 au 29 août d' Almeria à Garrucha . A partir d'Almeria la côte change, assez plate depuis Gibraltar elle devient abrupte, bordée de falaises avec un arrière plan de montagnes, le Cap Gata après Almeria est particulièrement prisé par les plongeurs et pêcheurs. Après un mouillage particulièrement secoué devant la Playa de Los Genoves, nous poserons l'ancre dans les criques bordées de falaises San Pedro et Las Negras, et nous arrivons à Garrucha. Garrucha est une ville de pêcheur avec un marché magnifique au travers des rues et la réputation non usurpée d'avoir les meilleures crevettes du monde...

Carnet de voyage 2019-5: de Garucha à San Carlo de la Rapita

  • du 30 août au 05 septembre - Les navigations se poursuivent avec des alternances de vents forts et du moteur.....Après deux mouillages à Islate Cerma de las Lovies et Pozo de la Avispa , nous arrivons à Carthagène . Construite sur des ruines romaines, sa modernisation est complètement bloquée par la protection des monuments historiques. A Carthagène nous nous imprégnons de l'histoire de l'Espagne durant le 20éme siècle, sa royauté, ses républiques et ses dictatures. Nous profitons de cette escale pour aller en car à Murcie capitale de cette province (ville où la culture religieuse espagnole est très présente).
  • du 06 au 08 septembre - Après un mouillage bien secoué à Palos , nous rentrons dans le chenal pour accéder à la mer Minor qui est la plus grande lagune d'Europe. Lieu qui aurait dû être idyllique mais massacré pour la culture intensive et une urbanisation  à outrance.
  • du 9 au 16 septembre - Après un mouillage houleux à Lo Pagan nous nous réfugions à Horodada car la Météo annonce un coup de vent. Horodada est une ville touristique dont le seul attrait est la plage et les constructions immobilières colonisées par les britanniques. Nous avons été bloqués pendant une semaine avec des vents de 50 nœuds, des pluies torrentielles et un orage de plus de 12 heures.
  • du 17 au 20 septembre - Nous avons pu enfin quitter Horodada et nous arrivons à Alicante dans une mer chargée d'alluvions et de déchets végétaux. Jolie ville qui est dominée par un superbe château.
  • du 21 au 27 septembre - Après une escale dans la jolie ville d' Altea et la marina surfaite et huppée de Denia , nous profitons d'un mouillage à Javea pour faire une pose plongée, la température de l'eau est toujours à 26°c. Ensuite, le mouillage rouleur sur la plage d' Oliva nous servira de pose pour accéder à Valence . Valence est une ville magnifique aussi bien en terme d'architecture que sur le plan culturel. Lors de cette visite nous nous rendons compte de l'importance de la corporation des marchands  ( loge) dans ce qui a été à un moment le principal carrefour commercial de la méditerranée.
  • du 28 septembre au 01 octobre - Depuis Valence la mer est une vraie poubelle, sacs plastiques, caisses en polystyrène, cartons, etc..... Une véritable honte, quelle mer allons nous laisser à nos enfants. Après deux escales techniques à Buriana et Culara sans véritable intérêt nous prenons la mer pour San Carles de la Rapita notre port d'hivernage. Cette navigation de 54Mn avec une météo prévue favorable (vent entre 10 à 15N au portant) a tourné au calvaire avec 12 à 17N au près, nous avons dû faire un mouillage à Vinaros après 64Mn parcourus et 12 heures de mer. Ensuite l'arrivée à San Carles n'a été qu'une simple formalité.

Aux termes de cette croisière 2019, nous partirons heureux vers notre Bretagne que nous avons hâte de retrouver en attendant le mois de mai prochain pour profiter de nouvelles aventures......

Philippe & Marie

 

Carnet de voyage 2020 : San Carlo de la Rapita

Un vilain virus a confiné PHARI sur un ber à San Carlo de la Rapita, interdisant Philippe et Marie qui languirent en Bretagne, de visites et mettant le périple commencé entre parenthèses...