« The Falmouth Classics » et « The International Sea Shanty Festival » du 16 au 18 juin 2023 étaient une très bonne opportunité pour relancer le Jumelage avec nos amis du Mylor Yacht Club (MYC).

Jeudi 15 Juin après-midi, Mike a accueilli les bateaux les uns après les autres en liaison avec Jany et Anne présentes à quai.

Vendredi 16 Juin, les 20 membres de l’ANPLF guidés par Mike, Rachel Chris et Lynn, ont découvert le Port de Falmouth où une dizaine de podiums était réparti sur les 5 km le long du front de mer. La visite du Musée Maritime National de Cornouaille nous a permis de découvrir tous les exploits maritimes des sujets de cette royauté Britannique. Le thé au Greenbank Quay sur le chemin du retour vers la Falmouth Marina fut le point de ralliement des équipages.

Une grande Table en L, pour la soirée au restaurant de l’Upper Deck avec les membres du MYC était l’occasion de faire un peu mieux connaissance avec nos amis. Nous étions une cinquantaine de personnes (20 ANPLF et 30 MYC). Judicieusement répartis, ce fut un moment convivial où nous avons pu échanger avec nos voisins sur les perspectives d’avenir du Jumelage. Le speech de Terry – commodore du MYC – a rappelé dans son propos de bienvenu les enjeux des 3 jours et sa satisfaction de nous recevoir.

Samedi 17 Juin, vers 11h nous avons longé à pied la corniche de MYLOR à Trefusis Point vers Flushing tout en admirant la parade des bateaux de la Falmouth Classics, toutes voiles dehors, de différentes tailles et couleurs. Retour au Club house à 15h, nous étions attendus pour le Cream Tea préparé par Sue et Andy – Quelle délice !

Vers 20 h, un « Posh BBQ » est sur le grill avec Tony, comme chef cuistot. La cinquantaine des membres présents est répartie autour des 9 tables avec un équilibre entre français et anglais par table pour le plaisir de toutes et tous. Le temps de l’apéro est l’occasion d’apprécier la prestation vocale et musicale (guitare) de Jean François. C’est le début des chants marins des membres du MYC puis l’ANPLF avec Jany à la baguette et enfin tous ensemble MYC et ANPLF. Après le discours de Bernard pour les remerciements de l’accueil chaleureux des membres du MYC, La remise des nouveaux polos ANPLF à Terry et Mike a clôturé la superbe soirée.

Dimanche 18 Juin matin, c’est déjà l’heure du départ après un bon breakfast préparé par Sandy et Marc du MYC sur la terrasse du club house en compagnie des membres du MYC. Nous avons quitté nos amis vers 10h afin d’assister à la grande parade finale en mer des 180 bateaux de la Falmouth Classics. Pendant que nos 6 bateaux se préparent pour un retour en France, Jany, Anne, Dominique et Bernard ont pris la route pour Plymouth en passant par FOWEY et POLPERRO.

Extrait du mail de Terry à Bernard à l'issue de cette rencontre:

Hi Bernard
Many thanks for you mail and kind words, we are all so really pleased that you and your co-members enjoyed their visit to Mylor and have all left with fond memories.
I know our team worked very hard to ensure everything was just right for your visit, however it would not have been anything like the success that I believe it was without the warmth, friendliness, and enthusiasm shown by you all during your stay with us.
I have already had some comments from a number of people regarding a visit to you.
Once we have got our breath back I suspect Mike and I will sit down and discuss a future plan, in the meantime do you have any significant dates or events that might give an added attraction for a visit.
 Please pass on our best wishes to all your membership, and also please re-assure Marc that every person in your group did represent your club with Dignity.
Very best regards
Terry

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Getting to Mylor Yacht Club

AERIAL TOUR: Take an aerial tour to see what's here.
WEB CAMS: Use our directional web cams to check conditions before heading here.
WEATHER & TIDES: Get real time weather and tide information on your phone.
WATER TAXI TIMETABLE: Check our water taxi Time table for operation times.

En 2008, L’ANPLF souhaite créer un jumelage avec un club de Cornouailles anglaise. Un des membres de l’ANPLF, Glynn Gray Read, est notre ambassadeur auprès du Yacht Club de Mylor, situé sur la Fal, juste au nord de Falmouth. 

Jeff Baker est alors Commodore du MYC et Line Rétot vient juste d'être élue Présidente de l’ANPLF.

En 2009,  c’est son successeur,  Phil Stanley, qui concrétise le projet de jumelage, par la réception en mars à Mylor de dix membres de l'ANPLF. Au programme: un buffet en notre honneur à l’ancien club-house, une promenade au Cap Lizard avant un brunch dans une taverne typique. 

A leur tour, à partir de fin Mai, nos amis anglais viennent à Port-La-Forêt. 

Le 13 Juillet 2009, ce jumelage devient officiel avec la venue à Port-La-Forêt du Commodore et de presque tous les membres de son Comité, et la signature de la charte le jumelage entre l'ANPLF et Mylor Yacht Club.

C’est avec Phil Standley et Alan Ramsden qui ont succédé à Jeff Baker que ces rencontres ont permis de commémorer en Juin 2010 le 70ème anniversaire de la traversée du Corbeau des Mers répondant avec des marins de l’île de Sein à l’appel du Général De Gaulle. Citons aussi Chris et Peter Fittock pour la réception de la flottille de l’ANPLF à Newlyn et l’exposition organisée dans cette ville autour de l’événement avec les témoignages de ceux qui ont vécu l’arrivée de ces résistants de la première heure. L’accueil au port de Penzance puis à Mylor, l’invitation pour nos bateaux à participer à une régate sur la Fal avec le MYC, ont laissé le souvenir de fabuleuses journées pleine d’amitié. Le film "70 ans après"

L’année suivante, une flottille élargie de l’ANPLF était à nouveau invitée pour l’inauguration du nouveau club-house en présence des autorités britanniques. 

Photo: Alan Ramsden à notre arrivée à Newlyn, derrière lui, Guy Jardin.

Ensuite, à de nombreuses reprises, les rencontres à Port-La-Forêt ou à Mylor, ont renforcé les liens. Des cours d’Anglais organisés par Lisbeth Roux ont permis à certains de reprendre leurs bases en Anglais ou de vaincre leur blocage à l’oral ! La chorale de l’ANPLF était une réponse au désir de partager le plaisir de chanter avec nos amis cornouaillais, sans compter la présence en chanson et à l’accordéon de Claude Michel qui nous a accompagné à chaque rencontre à Mylor ou à Port-La-Forêt. N’oublions pas non plus le mémorable concours à Port-La-Forêt de la meilleure Cornish Pasty, grand fleuron gastronomique de la Cornouaille anglaise dont le vainqueur a été Gilles Coinchelin !  

Ainsi, depuis dix ans, de nombreux membres de Mylor nous ont fait la joie de venir à Port-La-Forêt. Nous leur avons fait découvrir Locronan, nous les avons retrouvés lors de nos escales à Belle Île, à l’Ile d’Yeu. En Juin 2019, nous étions à nouveau réunis à Mylor pour les dix ans de ce jumelage et c’est avec joie que nous accueillerons à nouveau, durant cet été 2020, une flottille de Mylor en visite à Port-La-Forêt.

Toutes les 200 heures ou tous les ans, il faut changer et nettoyer les filtres à gasoil qui protègent le moteur de l’eau et des impuretés.

Article de Voile & Moteur

L'expérience d'une femme qui s'est brulée…
Il y a quelque temps, je cuisinais du maïs et j'ai enfoncé ma fourchette dans l'eau bouillante pour voir si le maïs était prêt. Par erreur, ma main s'était enfoncée dans l'eau bouillante... !!
Un ami à moi qui était un médecin vétérinaire vietnamien était venu à la maison. Comme je hurlais de douleur il m'a demandé si je n'avais pas un sachet de farine de blé...
J'en ai sorti un peu et il m'a enfoncé la main dedans et m'a demandé d'attendre 10 minutes.
Il m'a raconté qu'au Vietnam il y a eu un garçon qui s'est fait brûler. Avec le feu dessus, dans la panique on lui a jeté un sac de farine sur tout le corps pour essayer d'éteindre le feu...Mais cela n'a pas seulement éteint le feu, aucune trace de brûlure n'est jamais restée !!!
Trêve d'histoire, j'ai mis ma main dans le sachet de farine pendant 10 minutes, l'ai retirée après et je n'ai même pas eu une marque rouge de brulure qui est restée. De plus, absolument AUCUNE DOULEUR.
Aujourd'hui je mets un sachet de farine dans le réfrigérateur et à chaque fois que je me brule. La farine froide est beaucoup mieux que celle à température ambiante. J'utilise la farine et je n'ai jamais eu même une trace de brûlure !
Je m'étais même brûlée la langue une fois et mis la farine dessus pendant environ 10 minutes .... la douleur a cessé et plus de brûlure.
Essayez . . . Expérimentez un miracle!
Ayez toujours 1 sachet de farine dans votre frigo.
La farine a la capacité d'absorber la chaleur et de fortes propriétés anti oxydantes. Ainsi, elle aide un patient brulé si elle est appliquée dans les 15 minutes.

"L’œuvre du Marin Breton" vous donne des conseils pour constituer la pharmacie de bord des navires de plaisance.

Ingrédients pour 4 personnes.
2 échalotes,
2 carottes,
4 pommes de terre,
8 saucisses Hénaff nature,
500 g de petits pois,
50 g de beurre,
1 gousse d’ail,
1/2 bouillon cube,
1 bouquet garni,
1 cuillère à café de moutarde.
 

Préparation :

- Faire dorer les échalotes et les carottes dans le beurre.

- Quand les échalotes sont dorées, y mettre les pommes de terre coupées en quartiers, faire dorer environ 5 min, puis les saucisses coupées en morceaux et la moutarde.

- Mélanger, recouvrir le tout d’un verre d’au dans lequel vous aurez dilué le bouillon cube. Ajouter l’ail et le bouquet garni.

- Laisser mijoter 45 min.

- Saler et poivrer à votre convenance.

- Vous pouvez ajouter une cuillère de sucre pour relever le goût des petits pois. Et si, vous n’avez pas de petits pois frais ou surgelés, remplacez-les par 2 boîtes moyennes de petits pois en conserve que vous rajoutez dans ce cas seulement 10 mn avant la fin de la cuisson.

Ingrédients pour 4 personnes.
 8 saucisses Hénaff nature,
1 pomme un peu sucrée (royal gala),
4 beaux champignons de Paris,
1 petite brique de coulis de tomates,
1 bouteille de cidre breton doux,
2 échalotes moyennes,
2 cuillères à soupe de crème fraîche,
Huile d’olive,
sel, poivre.
 

Préparation :
- Dans une marmite, faites revenir les échalotes coupées en petits morceaux.
- Quand elles commencent à brunir, ajoutez les saucisses coupées en quatre et faites les dorer juste un peu.
- Pendant ce temps, épluchez les champignons, la pomme et coupez-les en morceaux.
- Coupez les pommes de terre (non cuites) en rondelles et les mettre dans la marmite avec les champignons et la pomme.
- Recouvrez de cidre, incorporez le coulis de tomate et la crème fraîche puis poivrez.
- Laissez mijotez pendant environ 1h15 à feu moyen et à couvert, tout en surveillant.

Ingrédients.
 1/2l rhum blanc
1l de jus d’orange
1/2l de jus de goyave
1/2l de jus de fruits de la passion
1/2l de jus de mangue
1 bâton de cannelle
1 gousse de vanille
 

Préparation.

Mélanger les jus de fruits. Ajoutez le rhum, le bâton de cannelle et la gousse de vanille, couvrez et mettez au frais pendant 12h.

Suite à la causerie Antilles, ANNIE, JANE et EUGENE ont eu la gentillesse de nous transmettre leurs recettes accras et planteur.

Ingrédients

• 400g de morue séchée et salée
• 200g de farine
• 150ml d’eau
• 1/2cc de levure chimique
• 1oignon
• 2 gousses d’ail
• 2 tiges de ciboule
• 2 œufs
• ½ piment
• sel
• 1l d’huile de friture

Recette

• faire dessaler la morue pendant 12 heures en changeant l’eau plusieurs fois.
• Le lendemain, mettez la morue dans une casserole, couvrez d’eau froide et portez à frémissement. Retirez du feu et laisser tiédir dans l’eau de cuisson. Egouttez la morue, éliminez la peau et les arêtes, puis émiettez la chair très finement. Réserver.
• Rapez l’oignon et les gousses d’ail. Hachez séparément les ciboules et le demi-piment. Séparez le blanc des jaunes d’œufs. Réservez le tout.
• Dans un saladier, versez la farine, ajoutez la levure. Disposez le tout en fontaine et incorporez l’eau, l’oignon et l’ail, puis les ciboules. Ajoutez les jaunes d’œufs. Battez les blancs d’œufs en neige très ferme et incorporez les délicatement à la pâte.
• Incorporez la morue et le piment. Rectifiez l’assaisonnement.
• Faire chauffer l’huile à 170° dans une grande sauteuse. Formez de petites boulettes de pâtes et faites les frire 3mn jusqu’à ce qu’elles soient dorées sur toutes les faces. Egouttez sur du papier absorbant et servez chaud.

Recette adaptée des fameux Cornish pasties par G. Coinchelin.
 
Ingrédients (les quantités sont à votre discrétion en fonction du nombre de pièces voulues).

• Pâte brisée (je ne l’ai pas faite moi-même).
• Lardons fumés.
• Magret de canard (canard de foie gras) émincé.
• Médaillons de foie gras.
• Confiture (idéalement marmelade d’orange) mais je n’avais que de la confiture de fraise.
• Pommes de terre nouvelles.
• Oignons finement émincés.
• 25 cl de bouillon de volaille dégraissé.
• Œufs pour la dorure.
• Sel, poivre

Préparation:

• Préchauffez le four à 180°C (th 6).
• Pelez les pommes de terre, puis coupez-les en petits cubes. Faites cuire dans une casserole d'eau bouillante salée pendant 10 minutes.
• Faites dorer les lardons de tous côtés dans une poêle à feu vif avec une noix de graisse de canard. Retirez-les en laissant le gras. Déposez les oignons dans la poêle et laissez-les colorer quelques instants. Ajoutez le magret et saisissez-le à feu vif 2 à 3 minutes en remuant.
• Ajoutez les pommes de terre bien égouttées, le bouillon de volaille et les dés de lard. Salez et poivrez. Faites réduire l'ensemble jusqu'à ce qu'il ne reste qu'un peu de jus.
• Etalez la pâte brisée et découpez des cercles de 27 cm de diamètre (A conserver au frigo jusqu'à la dernier minute).
• Répartissez la garniture sur la moitié des cercles de pâte soit un demi médaillons de foie gras à gauche, la viande avec les compléments (oignons, pommes de terre, lardons) et une cuillérée de confiture à droite puis garnissez le bord du cercle avec de l’œuf battu.
• Refermez les chaussons en deux. Roulez les bords sur eux-mêmes pour bien sceller les chaussons.
• Faites une entaille au couteau sur le haut des chaussons pour laisser sortir la vapeur.
• Badigeonnez-les d'un peu d'œuf battu.
• Enfournez sur une plaque de cuisson garnie de papier sulfurisé et faites cuire pendant 20 minutes, puis baissez à 120°C (th 4) et continuez la cuisson 20 minutes.

La décision a été prise, Phari quitte Port la Forêt pour un séjour en méditerranée.
Départ le 16 août 2018 en fin de matinée, destination l'Espagne et le Portugal pour un hivernage prévu à Povoa de Varzim (Portugal).

Équipage: Philippe, Claude & Yvon.

- 16 août de Port-La- Forêt à Viveiro (Espagne).
350MN en 57h30 de navigation dont 19 au moteur, moyenne en route surface 6,1N.
 

Bonne surprise dans les eaux espagnoles, nous avons pêché un thon de 15kg

- 21 août

Cedeira, Mouillage après une navigation sportive 25N au portant avec des rafales à 43N (3 ris).
- 22 août La Corogne, Nous profitons de cette escale pour visiter St Jacques de Compostelle , train depuis Le Corogne, visite à faire en 1 journée.
La côte Nord-Est Espagnole ressemble beaucoup à la Bretagne, de part la découpe de son relief et son climat. Après la Corogne une multitude de Rias se succèdent avec des mouillages à profusion. L'activité dans ces rias est essentiellement liée à la pêche et à l'élevage des poissons et mollusques. Lors d'une navigation précédente, nous avions regretté de ne pas avoir suffisamment profité de ces lieux privilégiés.
- 24 août Ria de Corme, Mouillage dans la baie.
- 25 août Camarinas , Navigation au moteur, mouillage.
- 26 août Muxia , Navigation au moteur, mouillage.
- 27 août passage du Cap Finistere , 30N au portant avec 2 ris, mouillage à  l' Ensenada de Sardineiro (baie de Finistere). Problème avec le Frigo, nous avons perdu un bon morceau du thon.....
- 28 août Cee , Arrivée dans le brouillard, mouillage devant le port.
- 30 août Ribeira , Route au moteur, arrêt au Cap Rebodina pour le déjeuner devant la plage. Amarrage dans la marina pour se réapprovisionner.
- 31 août Villagarcia de Arroussa , Mouillage.
- 1er septembre Muros , Mouillage.
- 02 septembre Ensenada de Esteriso , Mouillage.
- 03 septembre Portosin , Marina, changement d'équipage. Arrivée de Marie, départ de Claude et Yvon. Il faudra quitter la marina avant l'arrivée de la 3ème étape de la solitaire du Figaro, marina réservée aux concurrents.

Équipage : Philippe & Marie

- 05 septembre Ensenada de San Francisco , Mouillage.
- 06 septembre Anse de Lourco , Navigation avec 2 ris dans la ria, mouillage dans l' Ensenada de Conchero.
- 07 septembre Pobra de Carminal , Amarrage dans la marina, ravitaillement + tourisme.

- 10 septembre Villagarcia de Aroussa , Amarrage dans la marina, réparation bimini (renfort avec des lattes).

- 12 septembre Caril , Mouillage devant un village de pêcheurs, contrôle de la douane en fin d'après midi.

- 13 septembre Ensenada de San Xulian , Mouillage.

- 14 septembre St Vincente do Mar , Marina sympathique avec village touristique.

- 17 septembre Ria Aldan , Notre voisin de ponton Dave( un Irlandais) à Porto Novo, nous a conseillé ce mouillage pour la beauté du site et les tapas du bar Peralta.Il avait raison....

- 18 septembre

Les Cies, Nous quittons le continent pour un archipel de 3 îles. Pour 2 d'entre eux, l’accès est interdit (réserves naturelles). Le mouillage nécessite une autorisation administrative gratuite. Nous arrivons dans un brouillard à couper au couteau.
- 23 septembre Cangas , Mouillage très moyen, beaucoup de nuisances avec les navettes entre Vigo et Les Cies.
- 25 septembre Vigo , Bon accueil à la marina Real Club.
- 26 septembre Iles ONS , Mouillage paradisiaque.
- 27 septembre Les Cies , Retour au Cies pour une escale.
Nous quittons l' Espagne pour rentrer dans le Portugal
- 28 septembre Foz de Minho , Arrivée compliquée avec beaucoup de vent, impossible de quitter le mouillage pour aller à terre.
- 29 septembre Viana de Castello , Escale à ne pas rater, nous sommes accueillis par un français de 85 ans Antoine Capelle qui vit sur son bateau et qui se fait un plaisir de nous communiquer les bonnes adresses.
- 02 octobre Povoa de Varzim , Marina la moins chère du Portugal, nous y laisserons Phari en hivernage. La ville mérite d'être visitée

Depuis notre départ de France nous avons parcouru 935MN

• Du 14 au 25 mai - Povoa de Varzim : carénage & préparation du Phari. Alternance de beau temps et du vent du nord assez fort.
• 26 mai - Départ de Povoa pour Porto avec un vent arrière avec des pointes de 35N et une mer bien formée.
• 27 mai - Marina du Douro à Porto . Trop chère pour les prestations fournies (45€), visite de Porto envahie par les touristes.
• 28 au 31 mai - Arrivée à Aveiro , baie de Sao Jacinto avec un vent arrière de 25N, pointe de vitesse à 7N avec 2 ris. Visite des canaux d’Aveiro en annexe (Venise Portugaise), très beau temps. Rencontre de Loulou & Jacques, résidents à ‘année dans la marina d’Aveiro, très accueillants et heureux de renouer avec la France.
• 31 mai au 2 juin - Figueira da Foz . Trajet au moteur, temps moyen. Prise d’1 bar et 3 maquereaux à la traîne. Très grosse chaleur à l’arrivée.
• 3 juin - Arrivée à Nazaré . Trajet au moteur. Amarrage à la marina avec beau temps.
• 4 au 6 juin - Baie de Sao Martinho , mouillage. Arrivée sportive, 1 bout dans l’hélice. Intervention des plongeurs. Site splendide, vieille ville agréable. Alternance de beau temps et de vent.
• Entre temps, restaurants & spécialités Portugaises très sympas.

• Du 7 au 13juin - Le site enchanteur de St Martinho s'avère être un piège..... une barre nous attendait à la sortie. Après une navigation houleuse vent arrière avec mer croisée, nous arrivons enfin à Peniche . Nous y sommes restés une semaine, raison majeure : ma belle sœur embarquée à Porto n'était plus en état de reprendre la mer. Peniche est une ville sympa, mais ne méritait pas une escale d'une semaine.
• 14 juin - En route pour Cascais (la belle sœur ayant pris son avion à Lisbonne), moitié de la route au moteur (plus de vent dans une mer formée). Nous avons mouillé dans la baie, Cascais est une ville agréable mais très touristique.
• 15 juin - Après une mer toujours difficile, remontée magique du Tage sous génois seul avec 30 Nds en vent arrière, jusqu'à Marina Parque de Nacoes . Nous ne resteront pas à Lisbonne car nous l'avions déjà visitée.
• 17 juin - Arrivée à la marina de Sesimbra avec 2 ris et 30 Nds de vent , toujours avec une mer formée et croisée. Ville accueillante mais trop urbanisée.
• 18 & 19 juin - Mouillage dans la baie de Setubal , nous nous y sommes réfugiés car la mer s'était levée. Beau site mais beaucoup de courant.
  Une nouvelle fois une barre nous attendait à la sortie, remontée brutale des fonds de 600 à 12 m avec une mer formée, conclusion: Phari a été lavé jusqu'au cockpit, équipage compris.
   
• 19 juin - Arrivée à Sinès marche au moteur dans le Brouillard, nous avons apprécié l'AIS et le radar. Nous avons mouillé dans la baie, ville agréable.
• 20 juin - Depuis Lisbonne nous avions connu des suites ininterrompues de plages. Ces dernières laisses s'estompent au profit de falaises abruptes.
  Nous allons enfin doublé le Cap St Vincent toujours avec vent du Nord à plus de 30nds et houle orientée plein Est.
  Nous mouillons dans l' Ensenada de Belixe , site magnifique.
• 21 &  22 juin - Enfin nous rentrons dans l' Algarve , la mer est moins houleuse et la température remonte.....
  Lagos nous voilà, c'est une jolie ville avec des falaises magnifiques.
• 23 juin - Mouillage dans la baie d' Alvor , les lagunes succèdent aux falaises, l'eau commence à se réchauffer.
• 24  & 25 juin - Arrivée à la marina de Portimao , ravitaillement oblige. Le lendemain nous avons mouillé sous les remparts du château de Ferragudo .
• 26 juin - Escale à la marina d' Albufeira , rien d'exotique à part le nom.

Du 27 juin au 2 juillet - Lagune de Faro , escale incontournable pour nous car Marie doit rentrer en France pour accomplir son travail de grand mère. J'avais projeté d'effectuer 3 mouillages Faro, Olhao et Culatra les 2 premiers étaient trop compliqués pour un quillard : hauteur d'eau insuffisante et courants de marée trop importants. Les balades ont été faites à partir d'un mouillage près de Culatra en utilisant des bacs

• 02 juillet - de Culatra (Portugal) à Ayamonte (Espagne). Navigation en solitaire, 25 N au portant le pied ! Pour rejoindre Ayamonte (mouillage) première ville de l'estuaire du Rio Gardiana qui marque la frontière entre le Portugal et l'Espagne.
• du 03 au 12 juillet - Remontée du Rio Guardiana et retour à la mer avec ravitaillement à la marina d'Ayamonte. Paysages plaisants avec visites des villes frontières Alcoucim, Sanlucar et Mertola ... Une remontée dans l'histoire pour se rendre compte que malgré la conquête de l'Algarve par le Portugal et l'Andalousie par l'Espagne, les arabes et européens arrivaient à vivre en bonne intelligence. A noter : embarquement de 2 passagers clandestins à Sanlucar... des rats !
• 13 juillet - de Ayamonte à Isla Christina (marina). La côte change depuis la frontière espagnole, beaucoup de grands ensembles immobiliers. C'est le point de rendez-vous avec Claude qui a atterri à Séville. Isla Christina comme beaucoup de ville côtières est une cohabitation entre le monde des laborieux et la cité balnéaire.
• 14 juillet - de Isla Christina à El Rompido (mouillage). Quelques émotions à l'entrée de la lagune, peu d'eau et des bans de sables mobiles, les balises ne correspondent pas à la carte. Le lendemain visite de la réserve naturelle, au retour surprise, notre annexe (et son moteur) amarrée au ponton carburant a disparu. Personne n'a rien vu même le pompiste. Conclusion: un amarrage par bout est insuffisant, il faut prévoir une chaîne ou un câble en inox.
• 15 juillet - de El Rompido à  Mazagon (mouillage). Vent très moyen.
• du 16 au 18 juillet - de Mazagon à Chipiona (marina et mouillage chahuté). Ville balnéaire.
• 19 juillet - de Chipiona à la Plancha . Mouillage superbe à la Plancha : estuaire du Guadalquivir, fleuve qui remonte à Séville.
• du 20 au 30 juillet - de La Plancha à  Puerto Gelves . Remontée du Guadalquivir longue et laborieuse, nous sommes partis trop tôt par rapport à la marée espérant gagner du temps. Puerto Gelves est une marina sympa et peu chère à un quart d'heure en bus de Séville. Marie est revenue de France le jour de notre arrivée et Claude partira le 25. Séville est une ville à découvrir pour ses monuments : l'Alcazar, la cathédrale avec sa Giralda, la place d'Espagne, etc.... Mais quelle chaleur... à noter 16°C d'écart entre Séville et Cadix située sur la côte. Nota : nous avons réussi à nous débarrasser de nos passagers clandestins avec 2 tapettes, 1 sachet de poison et beaucoup de persévérance (dégâts : réserves alimentaires, différents tuyaux et câbles électriques).
• du 30 juillet au 04 août - de Puerto Gelves à Cadix . Après une descente du Guadalquivir plus agréable que la montée et un nouveau mouillage à La Plancha, nous arrivons à Cadix. Cadix à l'image de Porto est une ville de marins, nous y avons aimé ses jardins, ses ruelles accueillantes et son ambiance.

• du 5 au 7 août de Cadix à Gibraltar . Après un mouillage sympathique à Puerto de Cornil et une escale ravitaillement à Barbate (dernière ville avant le détroit de Gibraltar), nous franchissons ce fameux détroit ... En considérant que les meilleures conditions météorologiques et de courants étaient réunis, PHARI a battu son record de vitesse 9,1 Nds. Cette navigation restera pour un moment enivrant, que du bonheur ....
• du 7 au 9 août Gibraltar . Visite et escalade du rocher jusqu'au sommet, nous découvrons que ce bastion Britannique n'est un gigantesque gruyère composé de 48kms de galeries creusées au fil des siècle depuis le XVII. Nous profitons du port franc pour faire quelques courses.
• du 10 au 14 août de Gibraltar à Caleta de Velez . Après 2 mouillages à Estapona et Fuengirolla et des navigations un peu compliquées du fait des courants et des vents irréguliers en sorties du détroit, nous arrivons à Caleta de Velez, petite ville de pêcheurs. La ville est des plus agréables, mais un "nouvel" intrus (encore) a profité d'une pendille pour s'installer sur PHARI. Profitant de nos précédentes expériences, nous nous en sommes débarrassé rapidement. Nous avons acheté du grillage à mailles fines et conçu des panneaux mobiles que nous poserons sur les ouvrants pendant la nuit dans les ports. Nous profiterons de cette escale pour aller en car à Malaga, ville superbe avec son Alcazaba (ancienne citadelle byzantine), son théâtre Romain et sa cathédrale.
• du 15 au 19 août de Caleta de Velez à Almerimar . Après avoir mouillé successivement à l'Ensenada de Rosana, la Playa de Rijana, pour échapper à un coup de vent nous nous abritons à Almerimar, ville construite pour le tourisme autour de sa marina (escale sans aucun intérêt).
• du 20 au 24 août d' Almerimar à Almeria . Navigation tranquille, alternance de navigation au moteur et musclée à la voile, il faut que l'on s'habitue à la méditerranée. En arrivant à Almeria, nous avons la surprise de découvrir une ville en fête : c’est la FERIA. La ville est magnifique avec son incontournable Alcazaba (forteresse d'origine arabe ayant bénéficié d'une superbe restauration) qui domine la ville et sa cathédrale fortifiée et son quartier arabe.
• du 25 au 29 août d' Almeria à Garrucha . A partir d'Almeria la côte change, assez plate depuis Gibraltar elle devient abrupte, bordée de falaises avec un arrière plan de montagnes, le Cap Gata après Almeria est particulièrement prisé par les plongeurs et pêcheurs. Après un mouillage particulièrement secoué devant la Playa de Los Genoves, nous poserons l'ancre dans les criques bordées de falaises San Pedro et Las Negras, et nous arrivons à Garrucha. Garrucha est une ville de pêcheur avec un marché magnifique au travers des rues et la réputation non usurpée d'avoir les meilleures crevettes du monde...

• du 30 août au 05 septembre - Les navigations se poursuivent avec des alternances de vents forts et du moteur.....Après deux mouillages à Islate Cerma de las Lovies et Pozo de la Avispa , nous arrivons à Carthagène . Construite sur des ruines romaines, sa modernisation est complètement bloquée par la protection des monuments historiques. A Carthagène nous nous imprégnons de l'histoire de l'Espagne durant le 20éme siècle, sa royauté, ses républiques et ses dictatures. Nous profitons de cette escale pour aller en car à Murcie capitale de cette province (ville où la culture religieuse espagnole est très présente).
• du 06 au 08 septembre - Après un mouillage bien secoué à Palos , nous rentrons dans le chenal pour accéder à la mer Minor qui est la plus grande lagune d'Europe. Lieu qui aurait dû être idyllique mais massacré pour la culture intensive et une urbanisation  à outrance.
• du 9 au 16 septembre - Après un mouillage houleux à Lo Pagan nous nous réfugions à Horodada car la Météo annonce un coup de vent. Horodada est une ville touristique dont le seul attrait est la plage et les constructions immobilières colonisées par les britanniques. Nous avons été bloqués pendant une semaine avec des vents de 50 nœuds, des pluies torrentielles et un orage de plus de 12 heures.
• du 17 au 20 septembre - Nous avons pu enfin quitter Horodada et nous arrivons à Alicante dans une mer chargée d'alluvions et de déchets végétaux. Jolie ville qui est dominée par un superbe château.
• du 21 au 27 septembre - Après une escale dans la jolie ville d' Altea et la marina surfaite et huppée de Denia , nous profitons d'un mouillage à Javea pour faire une pose plongée, la température de l'eau est toujours à 26°c. Ensuite, le mouillage rouleur sur la plage d' Oliva nous servira de pose pour accéder à Valence . Valence est une ville magnifique aussi bien en terme d'architecture que sur le plan culturel. Lors de cette visite nous nous rendons compte de l'importance de la corporation des marchands  ( loge) dans ce qui a été à un moment le principal carrefour commercial de la méditerranée.
• du 28 septembre au 01 octobre - Depuis Valence la mer est une vraie poubelle, sacs plastiques, caisses en polystyrène, cartons, etc..... Une véritable honte, quelle mer allons nous laisser à nos enfants. Après deux escales techniques à Buriana et Culara sans véritable intérêt nous prenons la mer pour San Carles de la Rapita notre port d'hivernage. Cette navigation de 54Mn avec une météo prévue favorable (vent entre 10 à 15N au portant) a tourné au calvaire avec 12 à 17N au près, nous avons dû faire un mouillage à Vinaros après 64Mn parcourus et 12 heures de mer. Ensuite l'arrivée à San Carles n'a été qu'une simple formalité.

Aux termes de cette croisière 2019, nous partirons heureux vers notre Bretagne que nous avons hâte de retrouver en attendant le mois de mai prochain pour profiter de nouvelles aventures......

Philippe & Marie

Carnet de voyage 2020 : San Carlo de la Rapita

Un vilain virus a confiné PHARI sur un ber à San Carlo de la Rapita, interdisant Philippe et Marie qui languirent en Bretagne, de visites et mettant le périple commencé entre parenthèses...

• 13 juin de San Carles à Puerto Soller (côte est), 110 MN, 24 heures de traversée dont 20 au moteur mais arrivée triomphale à la voile... Puerto Soller est la ville portuaire de Soller, ville importante de Majorque, la liaison est assurée par un vieux train en bois. Nous avons mouillé devant Puerto Soller durant 2 jours.
• 16 juin de Puerto Soller à Cala St Vincente, (cala=ria) 21 MN à la voile, eau magnifique turquoise, nous prêtons beaucoup d'attention à l'ancrage, nous avons été prévenu : le mouillage sur posidonies est sanctionné en Espagne.
• 17 juin de Cala St Vincente à Puerto Pollensa (côte nord), 15 MN à la voile avec un régime de vents perturbés. Nous faisons une pose de quelques jours pour visites, repos et ravitaillement. La plupart des ports aux Baléares sont régis par des clubs ou associations qui peuvent être très chers et une organisation Port IB qui pratique des prix raisonnables, cette dernière a un site qui permet une réservation en ligne.

• 18 juin de Puerto Pollensa à Cala Santanda (Sud Minorque). 35 MN navigation agréable avec vent perturbé, nous restons 2 jours au mouillage, farniente, soleil et baignade.
• 20 juin de Cala Santanda à Mahon (capitale de l'île). 21 MN mi-voile mi-moteur, nous sommes amarrés au milieu des yachts, étonnant contraste, curieusement c'est un des ports le moins chère des Baléares. La ville est superbe et pleine de vie. Nous profitons de cette halte pour nous rendre en car à Cuitadella, nous y avions programmé un arrêt, mais faute de place... Cuitadella est une belle ville, c'est une des visites incontournables de Minorque .
• 24 juin de Mahon à Fornells. Mouillage sur coffre dans la baie. Jolie village de pêcheurs : spécialité la langouste.
• 25 juin de Cala Almadero et Cala Son Sola. Nous terminons le tour de l'île par 2 mouillages avant de reprendre la route pour Majorque.

• 27 juin de Cala Son Sola (Minorque) à Puerto Christo (côte Est Majorque) 35MN de navigation au près avec 17N de vent. Puerto Christo est installé sur un chenal le port et la plage sont intégrés dans la ville.
• 29 juin de Puerto Christo à Platja d'Es Corbo (côte Sud Ouest) 27MN , nous avions initialement prévu un mouillage côte Est, changement de programme du à un trop agressif.... Nous y restons 2 jours faute de place de port à Palma.
• 2 juillet de Platja d'Es Corbo à Palma 4MN, Palma est une ville remarquable du fait de son passé historique et de sa richesse architecturale. C'est l'étape culturelle de notre visite aux Baléares.
• 5 juillet de Palma à Cala Blanca (côte ouest) 17MN mouillage houleux nous passons la nuit accroché à la bannette !
• 6 juillet de Cala Blanca à Port Soler 25MN navigation au moteur, nous avons bouclé la boucle et nous préparons la traversée pour Villanova (Catalogne).

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Ce que nous retenons des Baléares :

Du soleil en permanence.

Mouillage de rêves, eaux turquoises et claires à 25°.

Incontournables Palma et Cuitadella.

Architecture côtière outrancière et anarchique.

Éviter juillet et août. Début juillet beaucoup de ports sont déjà saturés, je n'ose même pas penser au mois d'août.

Être très attentif au régime des vents irrégulier et aléatoire.

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• 7 juillet de Porto Soler (Majorque) à Vilanova (Catalogne) - 95MN

Après un premier départ avorté pour cause d'une météo erronée (30N au près à la sortie du port), nous partons le 8 pour une navigation de nuit 50% au près à 7 N de moyenne et le reste au moteur.  Nous avons certainement accroché un thon, manque de chance le bas de ligne n'a pas tenu…
A part une superbe marina équipée d'une piscine pour un prix tout à fait correct, Vilanova ville proche de Barcelone n'a aucun intérêt.
Nous profitons de la proximité de l'aéroport pour récupérer un petit fils.

• 13 juillet de Vilanova à Barcelone - 25MN

Navigation tranquille, courte escale où nous avons eu du mal à nous réhabituer à la foule et surpris de trouver peu de gens équipés de masques malgré les états d'alerte sur la Catalogne.  Nous retournerons un jour à Barcelone pour une véritable visite de la ville ... hors saison !

• 14 juillet de Barcelone à Arenys de Mar - 24MN

Marina de luxe équipée d'une piscine avec un prix correct, ville sans aucun intérêt.

• 16 juillet de Arenys de Mar à Cala Futureda - 22MN et 17/7 de Cala Futureda à Cala Frares

Superbes navigations à la voile et mouillages dans ces calas avec une eau émeraude, très occupées dans la journée mais tranquille à partir de 19h00.

• 18 juillet de Cala Frares à Lestartit - 13MN

Mouillage à proximité de Lestartit pour un ravitaillement.

• 19 juillet de Lestartit à Cadaquès - 15MN

Mouillage sur coffre (60€ sans eau, ni électricité...). Ville superbe. 

• 20 au 22/7 de Cadaquès à Cala Taravella - 20MN

Navigation à la voile 25N au portant. Après Cadaquès nous découvrons une succession de calas très isolées et toutes plus belles les unes que les autres.

Ainsi s'achève notre périple en Catalogne.

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Ce que nous retiendrons de notre croisière en Catalogne :
  Beau temps régulier,
Navigations agréables avec beaucoup de vent,
 Les incontournables : Barcelone et Cadaquès,
Regrets : ne pas être resté davantage pour explorer les calas du cap CREUS.

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205 milles parcourus en 35h00 de navigation, les 19 premières heures nous ont permis de marcher à la voile avec un vent soutenu. Nous avons profité d'un beau temps rendant cette croisière agréable.

Un second mouillage dans l'anse de Capinero (Chevannu), nous permet d'arriver à Bonifacio. Chaque mouillage est un plaisir renouvelé avec des eaux limpides et très chaudes. Ces deux navigations ont été faites sous voiles au portant. Bonifacio est une ville superbe, nous y resterons deux jours. A noter que les sanitaires sont insalubres et payants, ce qui est inadmissible compte tenu du prix de la marina (67€).

Comme pour la Corse, nous avons pris l'option de naviguer sur la côte ouest de la Sardaigne. Notre premier mouillage en Sardaigne, après le passage des bouches de Bonifacio, 20 milles effectués dans des conditions idéales, a été Cala Grande sur Isola Piana au sud de l'ile Fornell.

Nous avons eu affaire à une succession de falaises avec quelques criques et très peu de concentration jusqu'au sud de l'île. En quittant Cala Grande et pour mettre le cap vers le Sud Sardaigne, nous empruntons le passage étroit entre la Sardaigne et l'île de Fornell, Pasdella Pelosa.

Anecdote : un voilier allemand est parti avant nous et a fait des ronds dans l'eau pour que nous ouvrions la voie. Le plus fort c'est qu'il nous a sifflé pour nous signaler les alignements...

Les navigations en Sardaigne ont été réalisées le plus souvent au grand largue avec des vents irréguliers dus aux thermiques.

Nous arrivons à Alghero. C'est une ville est entourée de remparts avec un centre ancien, nous y resterons 2 jours et en profiterons pour nous ravitailler.

Après une succession de mouillages Cala di Guidi, Cala Grande, nous arrivons à Carloforte, île au sud-ouest de la Sardaigne. Nous profitons de sa marina pour nous ravitailler, faire du tourisme.

En quittant Carloforte nous faisons deux mouillages sur la côte sud de la Sardaigne, qui est moins montagneuse et plus touristique. Après Cala Galera et Maltafano Beach (ambiance boîte de nuit jusqu'à 2h00 du matin) à l’Est du Capo Carbonara nous quittons La Sardaigne.

Nous gardons de cette île le souvenir d'une côte ouest accore et sauvage avec des mouillages superbes (sans oublier Alghero) avec des personnes accueillantes.

155 miles, 25H00 de navigation dont 21 au moteur, aucun commentaire. Marettimo est une des trois îles Egades qui sont situées au sud-ouest de la Sicile en face de Trapani. Ces îles autrefois utilisées par les pêcheurs de thons pour la conservation du poisson ne sont que des blocs de rochers avec peu ressources à part le tourisme et sans eau. Nous restons deux jours à Marettimo, une au mouillage après la traversée et la seconde dans le port du village pour nous ravitailler en eau (qui vient par bateau du continent).

Après Marettimo, Favignana deuxième île des Egades est beaucoup moins montagneuse, mais dénaturée par des carrières de pierres. Les mouillages forains sont très encadrés : raison officielle la protection des posidonies.

Nous faisons ensuite un mouillage à Levanzo, au Sud Ouest de l'ile, superbe, mais avec beaucoup de va et vient de touristes. Les trois îles sont proches de quelques milles et situées à 12 milles de Trapani.

Les habitants de cette ville, viennent avec leurs bateaux ou bateaux taxis, qui autorise une baignade sur plusieurs lieux de mouillage puisqu'il n'y a aucune plage sur ces 3 îles.

La vieille ville de Trapani mérite le détour, ses ruelles sont un vrai labyrinthe, c'est un port avec un gros trafic de portes-containers et de nombreux échanges avec les Egades. Erice est utilisée comme vitrine pour attirer les flots ininterrompus de touristes. C'est une cité fortifiée construite par les Normands au moyen-âge. Elle est située au sommet d'une montagne dominant Trapani et offre un panorama grandiose sur cette dernière ainsi que sur les salines, jusqu'aux îles Egades.

Nous faisons tout d'abord 2 mouillages successifs Golfo de Castellamare et Arenella avant de rejoindre Palerme.

Palerme est ville fantastique de par la richesse de son architecture et l'intensité de sa vie nocturne, c'est à mon sens un incontournable de la Sicile.

Après 36 milles au moteur, nous mouillons à Cefalu, ville qui est pleine de charme et aurait sans doute mérité une visite plus approfondie.

Navigation calme, 52 milles effectués avec voiles et moteur, nous arrivons à Vulcania (Porto di Ponante).

Les Éoliennes sont composées de 6 îles volcaniques dont Vulcania, Lipari et Stromboli, les plus importantes que nous visitons.

Nous restons 2 jours au mouillage à Vulcania.

Ce volcan n'est plus en activité, toutefois en fonction des vents, les émanations de souffre peuvent être dangereuses, nous ferons l’ascension jusqu'au cratère.

Lipari est une île très touristique avec des mouillages sympathiques (Spiaggia de la Fortsite). Nous profitons une journée du port (Marina Pontile la Buona Fonda) pour avitailler.

La forteresse est à visiter, construite sur des sites Grecs et Romains, elle est aménagée en musée retraçant les différentes occupations.

Après 12 milles à la voile avec un vent au portant nous arrivons à Ficograndé, mouillage au sud est de l'île. Les excursions pour accéder au volcan sont les activités principales de Stromboli. Nous sommes quelque peu frustrés car pour des raisons de sécurité, l'ascension est limitée à 400m au lieu des 900m prévus pour accéder au cratère.

Nous repartons de nuit par le sud de l'île pour assister au large aux éruptions, sans grand succès. Cette navigation est interdite à moins de 2 milles de la côte et est déconseillée sous voiles.

Nous naviguons 36 milles avec des alternances de vent et de de temps calme pour rejoindre Milazzo (mouillage à Circolo Tennis et Vela).

Cette ville est la base principale pour ravitailler et amener les touristes vers les îles Éoliennes. La forteresse est à voir, point de vue superbe sur toute cette partie de la côte, la visite est une leçon d'histoire sur la Sicile.

Après 25 milles au moteur, nous prenons l'option de faire un mouillage à Scilla avant d'aborder le détroit de Messine, pour profiter du flux dans ce dernier. La ville basse, attenante au port, est superbe. A noter la particularité des bateaux de pêche à l’espadon.

Navigation agitée (23 Milles) au grand largue (22 Noeuds). Taormina est un incontournable de la Sicile. Cette ville très ancienne est située en hauteur avec son théâtre grec qui domine la côte. Notre escale a failli mal se terminer, un voilier britannique a quitté son mouillage en prenant mon orin avec son hélice, heureusement que j'étais à bord...

Navigation au moteur pendant 25 Milles, nous nous amarrons au port Blu Marina, à déconseiller (toilettes inutilisables, douche ignoble, patron de la marina discourtois) pour un coût de 65€ la nuit. Une particularité de beaucoup de ports de la Sicile est de fractionner l'activité "marina" en petites concession. Nous sommes déçus par Catane. La ville est extrêmement sale et cette impression est renforcée par la proximité de l'Etna qui doit amener beaucoup de poussières. Seul le marché aux poissons a retenu notre attention. Superbe !

Partis avec 12 Nœuds de vent au près et après 25 Milles, nous arrivons à Augusta avec des rafales à 28 Nœuds en vent arrière sous un orage et une pluie de tous les diables… Rien à dire sur Augusta, nous nous mettons à l'abri dans la baie.

13 milles au moteur nous permettent d'atteindre Syracuse. La baie est immense et bien protégée, nous mouillons sous les remparts à Fonte Artusa. La vieille ville à un attrait tout particulier de part son architecture et l'accueil de ses habitants. Nous visitons un des plus grands théâtres grecs connu. Nous profitons de cette escale pour changer notre loch Raymarine qui nous posait quelques problèmes.

Nous avions prévu un mouillage à Vecchia Tonnara, un gros orage et une pluie torrentielle sous 35 nœuds de vent nous incite à trouver un refuge à Marzamemi. Nous partons le lendemain pour le mouillage de Vecchia Tonnara, nous avons parcouru 30 milles depuis Syracuse.

56 milles au grand largue avec 15 à 20 nœuds de vent nous amènent au mouillage à Rinella Bay, à l'entrée de la baie de La Valette. Le lendemain nous prendrons nos quartiers au Grand Harbour Marina. L'architecture de la ville est une véritable leçon d'histoire que nous ont laissée les chevaliers de Malte. Nous avons pris beaucoup de plaisir à visiter les principaux monuments.

Nous profitons de cette escale pour embarquer 3 nouveaux passagers Marie, Pascale et Mathieu.

Après avoir parcouru 12 milles au moteur, mouillage paradisiaque au nord-est de Malte, eau turquoise, fonds splendides.

Un gros coup de vent est annoncé, queue de la tempête ayant sévi en Corse, nous trouvons un refuge à Mgarr Gozo Marina.

Gozo est une petite île au nord de Malte, nous avons le temps de la visiter de long en large grâce à son réseau de bus.

Moins envahie par les touristes que Malte, cette île ne manque pas de charme.

Repartant de Gozo, nous comptions faire un mouillage à Blue Lagoon au sud-ouest de Malte, qui est semble-t-il une référence. A notre arrivée le mouillage est surpeuplé et la plage noire de monde, nous faisons demi-tour. Nous préférons les eaux turquoise et la tranquillité de Marbat au nord-est de Malte.

Navigation de 32 milles à la voile en faisant le tour de Malte par l'ouest, pour rejoindre le mouillage de II-Hofa IKbira.

Notre dernière escale avant de retourner en Sicile.

Départ à 3h00 du matin pour arriver à 19h30 (76 milles). Nous mouillons dans la baie de Syracuse, François, Pascale et Mathieu nous quittent pour rejoindre l'aéroport de Catane. Nous reprenons la route Marie et moi jusqu'à Catane.

3ème période, de Syracuse à Licata

Nous avons pris la décision de faire le tour de la Sicile, en remontant le détroit de Messine et en revenant sur nos pas jusqu'à Trapani. Nous embarquerons Patrick et Maryse à Catane et les débarquerons une dizaine de jours après à Milazzo.

Puis nous continuerons la Navigation à deux avec Marie, un équipage réduit permet de se retrouver....

Un problème familial nous oblige à rentrer en France en urgence, nous brûlons les étapes.

Cependant, à cause du mauvais temps, nous sommes bloqués 3 jours à Trapani et 4 jours à Mazara del Vallo.

Mazara del Vallo

29 milles avec un vent de 20 à 25 nœuds au portant, nous mouillons dans l'avant-port qui est bien abrité.

30 milles avec une mer levée et un vent à géométrie variable, nous trouverons refuge dans la marina lega navale.

Nous restons bloqués à Sciacca 4 jours. Nous visitons cette dernière spécialisée dans la céramique.

Licata marina del Sol port d'hivernage (50 milles), nous désarmons en 3 jours.

Nous visiterons la ville une prochaine fois.

• Navigation

Nous sommes partis de Marseille le 29 juin pour arriver à Licata (Sicile) le 3 octobre, et avons parcourus 2000 milles. Un tiers de la route a été faite au moteur.

• Météo

Les conditions météo ont été bonnes jusqu'à la fin août (temp extérieure : 40°C, temp mer : 33°C). La météo est peu fiable en méditerranée et très souvent sous-estimée: mer croisée, trop de vent ou pas du tout, pas stables en direction, effets thermiques importants en fonction des reliefs, incitent à prévoir systématiquement une solution de repli. Pour les prochaines navigations nous envisageons de naviguer de mai à fin août pour éviter les surprises de la fin de saison.

• Ports

Les ports sont chers en Italie, prévoir un minimum de 60€ et pouvant aller jusqu'à 100€. Les mouillages sont superbes mais quelquefois très fréquentés, les mouillages dans les avant ports sont à éviter. Trapani : Dérapage sur fond de vase un filet de pêche enroulé autour de l'ancre. Milazzo : Dérapage avec ancre plantée dans un pneu de voiture. 

• Techniques et avaries

- Pilote fou

Peu après avoir quitté notre port d'hivernage (St louis du Rhône), je me rends compte que notre pilote perd sa route de façon tout à fait aléatoire.

Si le pilote n'est pas indispensable en équipage réduit, il le devient en solitaire. Je contrôle plusieurs fois le câblage et le paramétrage du pilote Raymarine sans succès. Après mûres réflexions, je me souviens d'avoir rangé à St louis du Rhône, un convecteur électrique dans un coffre arrière du Phari ou est placé le fluxgate... relation de cause à effet.

- sonde du loch Raymarine

Depuis quelque temps je n'ai plus l'affichage du vent réel et loch, température d'eau et à certains moments sur le sondeur. La difficulté de ce dépannage est que le toutes sondes du réseau sea talk semblent concernées. Je contrôle le câblage plusieurs fois et appelle le service technique Raymarine sans résultat. Des recherches sur internet semblent impliquer le capteur de température intégré dans la sonde du loch. En débranchant les deux fils attribués au capteur de température sur le traceur et en mettant à la place une résistance de 2MΩ, les informations réapparaissent.

Par sécurité je change le loch quelques temps après à Syracuse.

- Transpondeur Camino 108

Cet appareil (acheté en mai 2020) est tombé en panne en juin 2022, renvoyé chez Comptoirs Nautiques, s'avère irréparable. Malgré mes argumentations de Covid, le fournisseur n'accepte aucune négociation commerciale...

- Chargeur de batterie

Le chargeur a "fumé" à Catane, j'ai dû en commander un en urgence à Palerme.... Les batteries ont souffert, leur replacement sera à certainement à prévoir l'été prochain.

- Panne moteur

En quittant Mazara, avant dernière escale, nous venons de terminer de hisser la GV, alarme température haute. Marie prend la barre pour s'écarter de la côte pendant que j'inspecte le moteur. La poulie de la pompe à eau était complètement libre avec son écrou axial desserré. Je remets tout en place et compte sécurisé cet écrou avec du frein filet lors de notre retour à Licata.

- Mouillage

Cette année j'ai eu des difficultés lors de certaines prises de mouillage, notamment en solitaire. En méditerranée à peu de distance de la côte, les fonds chutent rapidement à plus de 10m voir quelques centaines de mètres. En plus, lorsque les mouillages sont très occupés cela devient sportif. Phari est actuellement équipé de commandes manuelles placées dans la baille de mouillage. Le temps que je quitte la barre pour arriver à la baille, une fois sur deux, j'ai quitté la zone possible de mouillage. Phari sera équipé la saison prochaine d'une télécommande hyper fréquence avec un afficheur compteur de chaîne pour piloter le guindeau à partir du poste de barre.

Nous avons quitté la Bretagne depuis 4 ans et nous constatons que nos navigations font souffrir le matériel et que cette navigation a été particulièrement copieuse en problèmes techniques, il faudra donc que je sois plus vigilant. D'autant plus que l'approvisionnement en matériel est très compliqué.

Association Nautique de Port La Forêt
Port la Forêt - Capitainerie
29940 La Forêt Fouesnant

Téléphone : 06 81 34 17 59

Après un périple de 2 jours, nous arrivons (train de Quimper à Turin, avion de Turin à Catane et 3h00 de bus de Catane à Licata).

Il faut aimer son bateau ...

Nous y restons plus de 3 semaines, ayant dû rentrer en urgence en 2022, le désarmement avait été réduit au strict minimum.

Licata est une ville sympathique, dont la marina est l'attraction principale et la promenade du dimanche pour les locaux.

Le gros handicap de cette ville est le ramassage des ordures ménagères.

Durant notre séjour nous subissons 2 gros orages, le dernier avec vent de travers de 43N dans le port (amarrage sur pendilles, doublés au ponton et repris à l'avant sur le catamaran voisin).

Nous prenons enfin la mer, direction le détroit de Messine. Le bateau est lourd car le carénage ne sera effectué que 15 jours plus tard.

Les escales ci-dessous mentionnées ont déjà fait l'objet d'un compte-rendu en 2022.

Scoglitti 27M - 1 mouillage

Marzamemi  43M - 1 port

Syracuse 27M - 3 mouillages

Agnone 19M - 1 mouillage (roulis toute la nuit)

Catane 11M - 2 ports

Baie de Taormina 34M - 2 mouillages

Navigations agréables avec un vent au portant.

Nous traversons le détroit de Messine (34M) avec une belle houle. La moitié avec un bon vent (20N au portant) et le reste au moteur pour arriver en Calabre ...

Nous restons une nuit au mouillage dans un paysage montagneux.

Navigation avec très peu de vent à géométrie variable en force et direction dans une région montagneuse, je renonce à sortir la GV et navigue à la méditerranéenne Génois avec ou sans moteur.

Porto del Grazie - Marina di Rochella 34 M - 1 port ravitaillement

Scogglio Pietra la Grande 34M - 1 mouillage dans crique beau point de vue

Spiaggia del Gigli 46M - 2 mouillages sympathiques

Après avoir parcouru 18 M, nous arrivons à Crotone avec un moteur baignant dans l'huile au niveau du saildrive.

Coup de chance dans notre malheur, nous avions prévu de faire notre carénage à Crotone.

Après levage de Phari, plus de peur que de mal : un fil de nylon s'était enroulé autour de l'arbre d'hélice et poussait sur le joint spi.

Nous avions réservé une place sur le chantier Portovecchio service pour caréner, le séjour a duré plus longtemps que prévu cause : délai pour obtenir des pièces détachées.

Crotone est une cité balnéaire très agréable.

Du fait des retards accumulés à Licata et Crotone, nous accélérons le rythme des navigations pour pouvoir récupérer 2 de nos petits-enfants à Brindisi.

Les Pouilles sont très vallonnées avec de superbes plages. Le vent toujours aussi variable nous impose une navigation au génois ou au moteur.

Villagio Volvito 22M -1 mouillage

Porto di Santa Maria di Leuca 72M - 1 mouillage

12N en vent de travers avec des rafales à 17N au travers toutes voiles dehors...

San Andréas 32M - 1 mouillage

Via Matredomini 30M - 1 mouillage

Après une courte navigation de 19 M, amarrage sur les quais en plein centre-ville. Phari se fait tout petit au milieu des yachts.

Nouvelle avarie, le macerator (broyeur) est en panne et le flexible de sortie cuve eaux noires est bouché. Avec un accès difficile, un réservoir en charge et une température extérieure de 40°C, je vous laisse imaginer la scène.

Brindisi est ville touristique qui possède une grande richesse architecturale, nous en profitons pour visiter musées et monuments.

Nous récupérons les enfants... Les véritables vacances commencent.

34 M au près avec 15N de vent nous sortons enfin la GV. 

Nous arrivons sur un superbe mouillage devant une plage, baignade et farniente.

29 M au moteur pour arriver à la marina Rinieri, qui est éloignée du centre-ville (facilité de transports en commun).

Grande ville touristique avec des monuments superbes et une spécialité les pâtes (orecchiette).

Depuis Bari les côtes ont changé, suites de petites falaises calcaires avec de nombreuses grottes marines accessibles qui sont une véritable attraction touristique.

Trani 23M - 1 mouillage

Cala del Fico 31M - 1 mouillage

35 M parcourus avec les 3/4 au prés et 12N de vent, quel plaisir, Vieste est un de nos coups de cœur de cet été.

Vieille ville rénovée surplombant 2 baies de sable fin et le port, avec un superbe point de vue, Vieste est un appel aux vacances.

Surprise, en nous levant un matin le bateau de notre voisin de ponton avait coulé...

Après une courte escale à Porto turisco Rodi Garganico (39M), nous prenons la direction des Iles Tremiti à 23 M de la côte.

L'équivalent de nos Glénan mais en beaucoup plus montagneux.

Un monastère fortifié culmine l'île San Domino. Point de vue magnifique, mer et soleil, que demander de plus.

Nous avons fait un mouillage sur corps mort (payant), et avec regret quittons ce paradis pour rejoindre le port de Termoli (34M) l'heure du départ ayant sonné pour nos petits-enfants.

Alternance de falaises basses et de grandes plages de sable.

Ortona-Lido Saraceni 34M - 1 mouillage

Guilanovia 34M - 1 mouillage

San Beneto de Tronto 12M - 2 ports - escale ravitaillement

Après 24M au moteur, nous atterrissons au club de voile de Porto Civitanova (nous favorisons au maximum les hébergements en club de voile compte tenu des prix exorbitants des marinas Italiennes).

Surprise, depuis notre arrivée en Italie les amarrages se font sur pendilles (amarres de poupe sur quai ou ponton et amarrage de proue sur pendilles).

Ici les pendilles sont remplacées par des ducs d'Albe, du fait de la marée qui est perceptible dans cette partie de l'Adriatique.

L'amarrage est un peu sportif.

La ville n'a rien de transcendant mais c'est une escale tranquille et reposante et pratique pour l'avitaillement.

Spiaggia de porto Novo 20M - 4 mouillages tranquilles sur une plage.

Fano (marina de Cesari ) 25 M - 1 port ville touristique, escale ravitaillement.

Nous mouillons 4 jours et profitons de cet intermède pour jouer les touristes.

Rimini, Ville superbe de par son architecture et ses ouvrages romains ponts, portes, remparts en excellents état de conservation.

Nous profitons de la proximité de la république de Saint Marin pour nous y rendre en car, forteresse et ville perchée sur un pic rocheux, elle domine toute la région.

Nous prenons la direction de Ravenne en car (nous y avons pris goût), renommée pour ses mosaïques. Nous rentrons le soir fatigués, mais impressionnés par tant de merveilles.

Ravenna yacht club 30M - 1 port escale ravitaillement, la marina est très loin de la vieille ville.

Digue Nord de Ravenne - 2 mouillages

Nous arrivons maintenant dans le delta de Po, zone de lagunes

Isola de l'Amore 29 M  et Isola Scanno Calliari 44M - 2 mouillages sympathiques dans les lagunes.

Après 15M parcourus au moteur, arrivée à la marina Porto turisco San Felice.

Chioga est une grande ville agréable au milieu de la Lagune. Ville de pêcheurs parcourus par des canaux, elle accueille maintenant les gros bateaux de passagers depuis leur interdiction d'accès à Venise.

Nous arrivons à Venise située à 20M de Chioga, et entrons par un des 3 chenaux pour nous rendre au club de voile Diporto Velico Veneziano situé à l'est de Venise.

Au passage nous ne manquons d'être impressionnés par le système d'écluses MUSE destiné à protégé Venise des inondations.

Nous commençons notre visite sous une pluie torrentielle et découvrons la place St Marc inondée.

Venise est une ville magique et complètement atypique, toute son organisation est régie par les canaux : des services d'urgence, aux livraisons ou ramassages de poubelles.

Nous avons la chance de la parcourir pendant 2 semaines, d'admirer son architecture et d'apprécier le mode de vie de ses habitants. Pas un instant de lassitude dans la Sérénissime !

A partir de Venise, nous avons utilisé des vaporettos pour visiter quelques îles de la lagune, l'utilisation de Phari nous ayant été déconseillée.

Nous avons peu apprécié Murano, beaucoup trop commerciale.

Ancienne ville de pêcheurs, on ne peut que succomber au charme du jeu de couleurs de ses façades.

Nous avons apprécié sa superbe basilique et le calme de ses canaux.

Nous quittons Venise pour nous diriger vers la province la plus au nord-est de l'Italie, zone de lagunes jusqu’à Mont Falcone.

Bibione Pineda 32 M - 3 jours au mouillage dans la lagune complétement isolée au milieu des cygnes.

Rada de Grignano 30 M - 1 mouillage.

Après 27M parcourus avec le génois nous arrivons à Trieste, marina San Guisto.

Trieste, ancienne ville de l'empire Austro-Hongrois, rattachée à l'Italie en 1918 est une plaque tournante du trafic maritime.

La transition de l'architecture Italienne à Germanique dans un environnement montagneux est impressionnante.

Trieste est une belle ville, nous y restons 4 jours.

Après 3 jours de mouillage sous le château de Duino à 13 M de Trieste, nous rejoignons le chantier.

Alto Adriatico Servizi à Montfalcone (port à sec) pour un retour en France le 26 septembre.

1000 Milles parcourus dont les 2/3 au moteur.

Tourisme et vie en Italie

Une architecture superbe.

Des paysages splendides et une grande richesse culturelle.

Une mer chaude avec des eaux très claires (sauf dans le delta du Po).

Coût de la vie équivalent à celui de la France (sauf pour les marinas 30 à 40% plus cher).

Relations avec les garde-côtes compliquées.

Météo

Une chaleur caniculaire en Sicle et Italie du Sud.

Un vent capricieux en direction et en force.

Gros orages avec pluies torrentielles pendant 2 jours (Licata en mai, Venise fin août)

Problèmes Techniques

• Carénage

En 2022, nous n'avions pas trouvé de chantier en port à sec (impossibilité de rester à bord durant le carénage et d'effectuer les travaux soi-même)

Nous avions dû laisser Phari en port à flot dans une marina à Licata (Sicile). Nous avons caréné dans un deuxième temps à Crotone (Calabre).

Conclusion nous sommes partis avec bateau mal préparé et avons doublé les opérations de nettoyage.

Nous essaierons dorénavant de caréner dans la mesure du possible à proximité du lieu d'hivernage.

• Fil de nylon dans le saildrive

Phari n'a pas de coupe orin, cet équipement me paraît indispensable.

• Circuit eaux noires

Compte-tenu d'une utilisation de ces installations pendant 5 mois par an.

Un démontage, nettoyage des canalisations, macerator et vanne 3 voies au moins tous les 5 ans est indispensable. 

Le dépannage avec une cuve en charge est une horreur.